Comment se protéger des locataires frauduleux ?
Loyer impayés, fausse identité, abus d’usage des lieux, autant de raisons encourageant un loueur de monter la garde et de prendre certaines précautions lors de la mise en location de son bien. Toutefois, on a affaire à des gens malhonnête dans la mesure où on a décidé de s’engager seul dans la recherche d’un locataire. En absence d’agent immobilier, les risques de se faire arnaquer par des locataires sont devenus élevés. Ainsi, pour se protéger, il est nécessaire de demander des pièces justificatives leur concernant.
Que dit la loi Alur ?
Fort est de constater qu’il n’y a pas que les locataires qui ont le droit de demander des documents concernant le bien à louer auprès du loueur. Ce dernier peut aussi faire valoir ses droits et d’ailleurs, la loi Alur témoigne en sa faveur. Certes, selon la loi, les locataires doivent fournir des pièces justificatives dans le cadre d’une location de logement vide ou meublé mais toujours dans le respect de la vie privée. Cette démarche se révèle être judicieuse afin d’éviter des déconvenues ou les mauvaises surprises surtout s’il s’agit d’une location saisonnière. Ainsi, la loi Alur, protège tout autant les locataires que les loueurs car il existe des pièces dont il est interdit de réclamer au locataire.
Les pièces justificatives autorisées
Il existe un décret n° 2015-1437 érigé le 5 novembre 2015 mentionnant une liste des pièces que doivent fournir les locataires. Il convient alors de s’en tenir à ce décret et d’éviter les abus entre les deux personnes. D’autre part, la caution fournie par le locataire est aussi soumise à un décret avec une liste importante de pièces justificatives également. Ainsi, les pièces autorisées sont l’identité du locataire, sa profession, ses revenus et un justificatif de domicile.